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Société

Voyage dans l’intimité de la mafia des Pv de constat d’accident dans nos commissariats : UNE PLAINTE DEVANT LE PROCUREUR

(Le fonctionnaire de police a-t-il été corrompu par l’une des personnes impliquées dans cet accident ?)

La grogne se fait de plus en plus persistante au sujet des supposés partis pris de nos forces de police républicaine dans les Pv de constat d’accident pour favoriser tel au détriment d’un autre.

Est-ce un procès en sorcellerie contre la police républicaine ou une triste réalité qui interpelle les responsables de cette unité ?

Cet incident survenu à Angaradébou dans la commune de Kandi a tout pour nous situer sur cette situation.

Des fait tels que relatés par la victime, le transporteur, le premier responsable du commissariat de Angaradébou et une compagnie d’assurance, il se dégage ce qui suit :

À la suite d’un cas d’accident de circulation survenu à Alfakoara dans la localité d’Angaradébou sur

l’axe RNIE2, le propriétaire d’un des camions impliqués dans cet accident, par une plainte à l’endroit des autorités du pays,  sollicite leur attention  sur ce qu’il estime avoir tout d’un soupçon de corruption qui aurait peut-être influencé la présentation du rapport de constat d’accident.

En effet, ayant doté ses camions d’un système de traçage électronique GPS dont le fournisseur de service est la société MSI AFRICA, afin de suivre les mouvements desdits camions, il s’estime aujourd’hui fondé à soutenir preuve à l’appui, les vraies circonstances de l’accident, contrairement au Pv de constat présenté par l’agent de police.

Du rapport qu’il a reçu de la structure qui offre le système de traçage de son camion, qui mentionne que l’ensemble articulé BU 8251/BY 9389 RB, son camion roulait à une vitesse de 36 km/h au moment où l’accident s’est produit.

Les variations de vitesses avant l’accident font état de 29 km/h, 38 km/h, 45 km/h et 36 Km/h pour finir. Mieux, poursuit-il, les images d’après-accident démontrent avec clarté que son camion n’est pas sorti de son couloir de marche.

Et que c’est plutôt le chauffeur de l’ensemble articulé AM 7560/AG 1291 RB qui aurait perdu le contrôle de son camion, en sortant de son couloir de marche pour aller percuter de plein fouet et du côté latéral, son camion qui roulait dans le sens normal.

Juste après le choc, ce dernier qui s’est fracturé un bras, se serait volatilisé dans la nature sans laisser un contact. Et toutes les tentatives pour rentrer en contact avec son patron sont restées vaines.

 Ils n’ont pas voulu collaborer alors que lui, voulait juste assister le blessé bien que cet accident ait causé d’énormes dégâts matériels sur sa semi-remorque pour lesquels il est en droit de demander réparation auprès de la compagnie d’assurance du camion qui l’a heurté.

Chose curieuse,  le rapport de CONSTAT D’ACCIDENT présenté par le CP2 MAHOUGBE du

Commissariat de Police d’Angaradébou, n’a été qu’un nid de contre-vérités qui ont été inscrites dans le paragraphe relatant les circonstances de l’accident. Mieux, il estime que l’officier de Police judiciaire a carrément inversé les rôles dans la narration des circonstances de l’accident.

Toute chose qui met en difficultés ses droits de réparation. Aussi, se demande-t-il ce qui pourrait motiver une telle action contre ses intérêts, si ce n’est pas un cas de corruption ? Car, l’officier de la police républicaine était loin d’imaginer que son  camion était doté d’un système de traçage électronique GPS.

Et croyant certainement que ce serait sa parole contre celle de son chauffeur, serait vite passé à l’acte. D’où sa contestation du rapport présenté par l’Officier de Police Judiciaire puisque truffé de contre-vérités.

Du commissariat d’Angaradébou, ce n’est curieusement pas la frayeur. Le commissaire Alex Édah que nous avons contacté, estime qu’il n’y a pas péril en la demeure. Le policier ne juge pas. Il se contente juste d’écouter les parties pour procéder à la rédaction du Pv de constat en se servant des auditions des parties.

Et s’il y a problème, il revient à la partie plaignante de se défendre devant le tribunal dans le cas d’espèce, avec ses éléments de preuves pour fonder sa position.

Du côté de la compagnie d’assurance que nous avons contactée pour nous dire ce qu’elles font d’habitude dans ces cas, on nous a juste rapporté qu’elles ne travaillent que sur le constat et ‘e se préoccupent guère des échanges entre les parties et le commissariat.

Ceci dit, c’est maintenant au procureur de la république du tribunal de Kandi de dire le droit en se servant des éléments de preuve qui fondent l’autorité du droit.

Seulement qu’on se demande par quelle logique intelligente, le chauffeur de la victime qui a même envoyé de l’argent au chauffeur blessé pour l’assister, a été jeté en prison.

Espérons qu’à l’examen du dossier au tribunal, les gardiens de notre temple justice, jouent bien le jeu du droit. Car, la  présumée victime qui veut réparation n’est pas un transporteur habituel. Il s’agit d’un homme qui a au bas mot un Master 2 pour être aussi bien au fait du droit que ses juges.

Affaire à suivre !

Aboubakar TAKOU

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Arnaud KOUMONDJI

1 commentaire

BANKOLE Toussaint A.O.S. 19 février 2022 at 8:24 pm

Super contre supercherie. Du courage.

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