Quand il demandait récemment au président Boni Yayi de mobiliser ses partisans pour descendre dans la rue afin de chasser le président Patrice Talon, Olivier Boko appuyait sa thèse par la vulnérabilité du président Talon sans lui, le génie, le bouclier Boko. Mais le revanchard Yayi n’avait pas encore digéré le fait que tout le monde dit que c’est lui, Olivier Boko, qui a inspiré son calvaire des 52 jours pour avoir écrit le scénario.
Mais dans la réalité, en dehors de quelques méchancetés, Olivier Boko ne pèse rien en stratégies. Il aurait été simplement plus avisé qu’il n’allait jamais tomber dans ce gros piège cousu de fil blanc. Sinon comment croire un instant qu’il allait s’attendre à un résultat en allant promettre un milliard et demi à un autre homme de confiance de Patrice Talon. Les Béninois sont faibles devant l’argent. Mais il y en a encore des hommes qui n’ont pas ce défaut dans leur ADN. Sinon, c’était trop facile de croire que le colonel Dieudonné Tévoédjrè allait succomber à l’argent pour trahir la République.
Aboubakar TAKOU