Lors d’un point de presse le jeudi 17 avril 2024, le ministre de l’agriculture, Gaston Dossouhoui, a clarifié les raisons de la hausse des prix du maïs, qu’il a qualifiée à la fois d’endogènes et d’exogènes.
Il a souligné que la production de maïs au Bénin a augmenté ces dernières années passant de 1 000 000 à 1 800 000 tonnes, avec une demande nationale d’environ 1 000 000 tonnes. Cela a créé une marge importante pour le commerce. Le ministre a accordé la cherté du maïs à des décisions internes telles que l’interdiction d’importation de produits avicoles qui a incité les éleveurs à constituer des réserves stratégiques.
Il a également évoqué des facteurs externes comme la spéculation croissante au Sahel et la forte demande de maïs dans la région. L’importante production avicole au Nigeria ne peut se passer du maïs béninois. Ces pressions de l’offre et de la demande soulèvent des défis.
Pour faire face à cette situation, le ministre a souligné l’importance pour l’État de protéger la production nationale et d’encourager une production accrue. Il a promu la fourniture des semences de rendement élevé et des semences hybrides pour stimuler la production.