Le Béninois Libéré
Image default
Politique

Acharnement de Tiani et de l’Aes contre le Bénin : LE CRIME DE TALON ET LA FIN DE LEUR JEU

Il est curieux de constater que le putschiste Abdourahamane Tiani, dans sa deuxième intervention publique en moins d’un an, persiste à continue d’évoquer les attaques des djihadistes contre le Bénin comme une victoire de son peuple. À l’entendre, le Niger serait épargné par cette menace. Or, la réalité est tout autre : ni le Niger, ni ses deux alliés de l’Alliance des États du Sahel (AES) – le Burkina Faso et le Mali – ne contrôlent plus du quart de leur propre territoire national.

Pendant que Tiani s’évertue à accuser le Bénin pour justifier la fermeture de la frontière, la véritable menace qui ronge son pays, et qui lui a déjà ravi les trois quarts du territoire, provient du désert. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il a été contraint de lâcher l’affaire du pipeline Niger-Bénin ; son armée étant manifestement incapable de sécuriser le corridor du brut sur son propre territoire. Une situation qui contraste fortement avec celle du Bénin, où toutes les infrastructures nécessaires à l’écoulement du pétrole sont pleinement opérationnelles et sécurisées.

Au-delà de leur incapacité à résoudre les problèmes fondamentaux de leurs nations, Abdourahamane Tiani et ses compères de l’AES ont une dent dure contre le président béninois. Dans ce registre, ils se font suivre pas le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé. À leurs yeux, le président Talon a commis un crime de lèse-majesté : il réussit, sans populisme stérile, là où eux échouent depuis qu’ils se sont accaparés par les armes, leur fauteuil présidentiel.

Pour envisager un véritable développement, il faut d’abord réussir à calmer la faim qui se dispute sa population avec l’insécurité. Contrairement au Niger, au Burkina Faso et au Mali, le Bénin du président Talon a réussi à combler ses lacunes structurelles et s’engage résolument sur la voie d’un développement tangible et visible. Et tout cela, sans avoir besoin d’instrumentaliser la population béninoise pour glorifier ses réussites. C’est là le « crime » du leader béninois.

Cependant, au lieu de faire preuve d’humilité et de venir à l’école de Cotonou, les dirigeants de Niamey, Ouagadougou et Bamako se perdent en conjectures. Trop imbus d’eux-mêmes pour emprunter l’unique porte de sortie de leurs problèmes. Porte dont le président Talon détient la clé sans même se vanter. Une sortie pourtant grande ouverte. L’absence de discernement de Tiani l’empêche de saisir cette opportunité.

Pendant ce temps, les djihadistes continuent de grignoter inexorablement leurs territoires. Mais, au lieu de prendre conscience de l’urgence de la situation et d’œuvrer pour des solutions communes, Tiani et ses amis persistent à maintenir une posture fermée envers le Bénin, dans le seul but d’en faire le bouc émissaire de leurs échecs sur tous les plans. Seulement, à force de cette fixation maladive sur le Bénin et son président, ils ne font que creuser le sillon de leur propre éviction du pouvoir. Les peuples du Niger, du Burkina Faso et du Mali ne sont plus dupes. Le mensonge a beau prendre l’ascenseur, la vérité finit toujours par triompher, même en empruntant le chemin plus difficile des escaliers.

Aboubakar TAKOU

Articles Similaires

2026 / Rencontre  avec les responsables d’arrondissements à Parakou : ABT DOPE LE CHEVAL À LA HAUTEUR DES EXIGENCES DE TALON

Akkilou YACOUBOU

Bénin : Talon revoit le décret de nominations de préfet et ses collaborateurs

Akkilou YACOUBOU

Ballon d’essai pour poser les jalons d’une mission kamikaze : DES DÉTAILS SUR LA MISSION DE HOUNGBEDJI POUR DÉSTABILISER LE PAYS

Akkilou YACOUBOU

Laisser un commentaire

* En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et le traitement de vos données par ce site Web.

Le Béninois Libéré

GRATUIT
VOIR