Au Bénin, la question de la durée des fiançailles pourrait bientôt faire l’objet d’une initiative législative. Le député Armand Gansé a en effet évoqué, le mardi 24 juin 2025 sur sa page Facebook, son intention d’introduire une proposition de loi visant à encadrer le temps des fiançailles.Cette démarche s’inscrit dans une volonté de lutter contre ce qu’il qualifie d’« abus émotionnels » que subiraient certaines femmes engagées depuis trop longtemps dans des relations sans perspective claire de mariage. Pour le député, des fiançailles excessivement prolongées peuvent être source de frustration, d’impatience et de déception, en particulier lorsque les projets d’union n’avancent pas comme espéré.
Armand Gansé, qui est également Vice-président de la Commission des Affaires sociales, du Sport, de la Culture et de l’Éducation à l’Assemblée nationale, estime qu’un engagement trop long peut également exposer le couple à des tentations et des compromis, notamment sur le plan de l’intimité, susceptibles de créer des tensions. Il s’interroge : « Combien de femmes restent engagées dans des relations sans avenir, nourries d’espoirs qui ne se concrétisent jamais ? ». L’objectif de cette potentielle loi serait de protéger celles qui investissent amour, énergie et temps dans des promesses non tenues, en leur évitant une attente prolongée et une perte de temps significative.
Cette proposition a déjà suscité de nombreuses réactions et réflexions. La question de la « durée raisonnable » des fiançailles reste désormais ouverte. Reste à savoir si cette idée passera un jour du stade de la réflexion à celui d’un projet de loi concret à l’Assemblée nationale.
Fallone CHABI-BONI