Lors de la rentrée solennelle de l’institution judiciaire le mercredi 9 octobre 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a réaffirmé son engagement à poursuivre son rôle dans la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics au Bénin.
Le procureur spécial près la CRIET, Mario Mètonou, a souligné les objectifs et les ambitions de sa juridiction dans la lutte contre la corruption au Bénin. Il a déclaré que les personnes impliquées dans des actes de corruption ne seront pas épargnées. Selon lui, la CRIET continuera à traquer sans relâche les individus qui nuisent à l’économie nationale. Il a ajouté que toute convocation de la Brigade économique et financière suscite désormais de l’inquiétude. Selon lui, la peur des conséquences judiciaires incite les acteurs à plus de prudence. Mario Mètonou a également mentionné les ambitions de la CRIET et des autorités béninoises, affirmant que l’objectif est de réduire considérablement les infractions et de placer le Bénin parmi les cinq pays les moins corrompus du monde. Mario Mètonou a souligné que l’objectif de cette dynamique est de mettre un terme à l’idée selon laquelle certains individus seraient au-dessus des lois au Bénin. Il a exprimé le souhait que l’action de la CRIET dissuade les citoyens de chercher des solutions faciles à leurs problèmes à travers des infractions émergentes.
Il faut noter que la compétence de la CRIET inclut les infractions économiques, cybernétiques, liées aux moyens de communication électronique, à la cybercriminalité, au trafic de stupéfiants, au terrorisme, au blanchiment d’argent, aux enlèvements, à la piraterie maritime, ainsi qu’à certaines infractions fondées sur le genre, et spécifiques aux membres des forces de défense et de sécurité.
Jean De Dieu TRINNOU