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Politique

Contrairement à la rhétorique de Koovi à Gbadamassi : C’EST HOUNGBEDJI QUI EST DANS LA PAGAILLE

Difficile, l’exercice auquel s’adonne Docteur Bertin Koovi pour défendre le président Houngbédji et surtout pour le libérer des étreintes de la prise des griffes acérées du félin politique Rachidi Gbadamassi. En effet, comme on fait son lit, on se couche. Houngbédji ne mérite pas mieux que le plat auquel l’invite le rupturien Gbadamassi.

Le PDG du PRD SARL n’a fait preuve ni de vertu, ni de grandeur, ni de reconnaissance envers son bienfaiteur Patrice Talon. Même si l’arène politique béninoise est devenue un théâtre de désordre, de pagaille et d’ingratitude, un « grand frère » se devait de montrer l’exemple. Sans l’homme d’affaires Patrice Talon, Houngbédji n’aurait jamais pu rêver de son dernier mandat à la présidence de l’Assemblée nationale.

Pourtant, le voilà aujourd’hui en train de lécher les bottes de Boni Yayi – son nouveau compagnon de route –, croyant ainsi irriter le président Talon. Ironie du sort : ce même Yayi avait tout fait pour l’humilier jadis, lui préférant des cadets. Mais tel un rempart en alliage, Patrice Talon, alors en exil, s’était dressé comme un rempart pour défendre ce « grand frère » en disant : « jamais ça contre un grand frère ». En récompense, c’est en monnaie de singe qu’il a été remercié par le vendeur de logos à la présidentielle qui a suivi. Il avait préféré l’argent frais de Zinsou et de Yayi pour bazarder le Prd, arc-en-ciel et tout son patrimoine électoral pour assurer ses vieux jours. Le candidat Talon qui n’avait aucune gueule de pouvoir ne comptait plus. Mais la Nature lui a donné une leçon. Et sans toute honte bue, sans vergogne qu’il peint en noir mat la gestion de son allié du moment, Boni Yayi. « Descendu de son piédestal, vassalisé », tous les gros mots du Larousse avaient été utilisés pour appâter le nouveau président Talon. Et c’est dans cette veine qu’il adoube, langue pendante tel un larbin, toutes les réformes proposées par le réformateur pour donner sa chance au développement de notre pays. Aujourd’hui, il est fâché. Ce que docteur Bertin Koovi ne sait pas, ce n’est pas une question de principe politique entre Houngbédji et Talon. L’homme de famille n’a pas accepté de prendre le parti de son grand frère pour tuer la femme béninoise qu’il a de tout temps portée, pour le sourire XXL du divorcé Houngbédji. Car en réalité, le vieux de 83 ans qui rêve de divorcer d’Adélaïde Houngbédji, sa femme, attendait du président Talon une immixtion dans le judiciaire contre les intérêts de la pauvre dame. Mais c’est mal connaître le père de famille Patrice Talon qui a laissé les coudées franches à la justice. Ce fut son crime. Pour cela, Houngbédji doit se venger. Même s’il faut aller tisser des alliances avec le diable.

Voilà toute l’histoire et pourquoi l’on doit laisser le félin politique Gbadamassi maintenir sa prise jusqu’à ce que la proie s’éteigne dans ses griffes pour indiquer à la génération montante que l’ingratitude est combattue par Dieu Le Père lui-même. Houngbédji n’est pas sérieux et n’a pas été sérieux. Qu’il subisse Gbadamassi.

Aboubakar TAKOU

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