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Société

Contravention pour excès de vitesse : ET SI ON ÉVITAIT LA DOUBLE VOIRE TRIPLE SANCTION AUX CONTREVENANTS ?

C’est une très bonne action que l’État par sa police républicaine veuille sanctionner, décourager l’excès de vitesse sur nos axes routiers. Mais il faut bien préparer la réforme pour que pour une contravention, le paiement d’un montant dans les caisses du trésor public, ne vire au cauchemar pour les usagers.

Ailleurs, il suffit du simple numéro du véhicule flashé en excès de vitesse pour que le montant de la contravention soit retiré du patrimoine du mis en cause. Ceci après bien évidemment une possibilité à lui offerte de faire un recours.

Au Bénin sous Talon, les Béninois ne demandent pas mieux. Mais juste un respect de leur temps, de leur intégrité physique. Puisqu’aucune interpellation ne devrait donner lieu à une séance de torture. On n’est pas à Rangoon en Birmanie. Et Talon n’est pas un militaire.

Le drame de cette réforme aujourd’hui au Bénin est qu’il y a une tracasserie idiote et très mal pensée qui entoure l’affaire. Vous êtes dit flashé, on voit interpelle, vous descendez avec vos pièces pour être gardé au soleil pour une séance de paperasserie qui peut vous retenir deux heures de temps en fonction du nombre d’usagers interpellés. C’est après ça qu’il vous sera demandé d’aller payer les 10 mille francs au trésor avant d’aller au commissariat central de la zone pour retirer les pièces de votre voiture. Ça peut vous prendre deux jours avec le paiement. La preuve par exemple est que le système ne marche pas les dimanches.

Or, les sachants auraient juste fait preuve d’intelligence qu’il aurait suffi doter les caisses du trésor public d’un numéro momo MTN et d’un autre, MOOV pour permettre au contrevenant de payer sur place sa contravention, de jour comme de nuit, jours fériés compris. C’est facile d’y élaborer une plateforme simple qui prend les renseignements avant le paiement.

Malheureusement, ce qui se passe aujourd’hui a tout d’une torture des usagers. On vous fait perdre tout le temps avant de vous soumettre à un mode de paiement compliqué et pénible. Et c’est après ça que vous irez subir le martyr du retrait de la pièce avec les humeurs des agents du commissariat. Ce n’est pas bien. Ce n’est pas pensé. Ça ne fait pas du Patrice Talon qu’on connaît un peu méthodique. Ce processus du paiement ne devrait pas relever de la seule direction générale de la police républicaine. Yaya n’est pas un cadre de conception. Il sait monter une équipe pour interpeller. Le reste devrait faire l’objet d’une autre commission composée de personnes plus outillées à concevoir un bon procédé de paiement.

À l’excès de vitesse ne doit correspondre que le paiement et non cette torture infligée par pure ignorance du minimum pour le le respect de l’usager.

On n’est pas en Corée du Nord. Nous sommes au Bénin.

Aboubakar TAKOU

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