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Chronique

De la compréhension de l’opiniâtreté du président à révéler le Bénin : TALON, LE BAGNARD QUI A REÇU DIEU

C’est à la fois simple et très difficile de comprendre et de suivre le président Talon dans ce qu’il fait.

 Sa persévérance à nous sortir de nos travers malgré notre refus de nous en débarrasser, tant les mauvaises habitudes ont la peau dure.

C’est simple disais-je de comprendre Talon quand on sait d’où on vient.

Il était à table avec nous tous au festin du diable où la chair et le sang de notre pauvre pays étaient sacrifiés sur l’autel de nos engraissements personnels au détriment du pays.

Il en était même le chef d’orchestre, le gastronome en chef. Mais il a aujourd’hui, grâce à Dieu, la fortune d’être le premier à réaliser la notion du devoir de repentance.

C’est sûrement en vertu de ça que Dieu l’a, sans doute, fait berger national pour nous conduire à cette résilience.

Et l’on doit lui reconnaître la faveur de bien se positionner sur la voie des contraintes de la repentance :

– la reconnaissance de son péché,

– la confession du péché,

– l’abandon de celui-ci,

– la répartition du mal causé,

– la persévérance dans l’obéissance et la restauration de la joie.

Voilà, de façon précise, toute la démarche Talon, qui nous agace si tant, mais dont nous nous réjouissons des retombées, des fruits, aujourd’hui déjà, en moins de 05 ans.

Il l’a dit. Il a profité comme nous tous, du péché originel béninois de profiter de l’absence des normes, des balises, pour sucer le pays.

Mais il fallait qu’on arrête tout ceci un jour, pour sauver la maison afin de donner une chance aux générations futures.

Dieu l’a tellement compris qu’il l’a choisi pour cette tâche, à la limite, ingrate. Voilà ce qui explique sa sagacité à nous contraindre à renoncer à nos travers.

C’est difficile certes, mais c’est la condition pour commencer à être fier d’être Béninois. Ce qui est déjà le cas aujourd’hui.

Nous ne sommes pas obligés d’aimer Talon mais l’évidence est là palpable, que nous sommes sidérés devant les fruits de sa rigueur dont il nous rend l’hommage d’en être tous, des artisans.

Résistons !!! Résistons donc à la facilité de retomber dans ce passé si proche mais déjà si lointain par les résultats obtenus.

Aboubakar TAKOU

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