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Société

Entrave à l’exécution d’une décision à Cocotomey-Hlaba-Daho : LES PERDANTS GBÉNONTIN ET ADJOVI DÉFIENT TALON

(Ils veulent intéresser et pousser le procureur général à la faute)

Le président Talon a le don de faire aboutir toutes ses réformes pour le bien des populations béninoises. Mais tout porte à croire que les dieux ne sont pas de son côté dans le domaine de la gestion du foncier. C’est une nébuleuse que le président de la République aura du mal à défaire.

Et l’institution de la Cour spéciale des affaires foncières qui devrait donner le sourire aux lèvres aux Béninois et rassurer le chef de l’État d’être sur la bonne voie, est venue éclopée. Les dieux n’étaient pas du côté du président Talon dans le choix du premier responsable de ce tribunal. En effet, le juge Victor Fatindé choisi pour présider les destinées de ce tribunal de rêve, pose lui-même un problème de compétence dans ce domaine notamment, le foncier.

D’un magistrat qui se permet de trouver les moyens de s’opposer à un arrêt de la cour d’appel flanqué d’une attestation de non pourvoi, décision définitive de fait, les Béninois se demandent ce qu’on peut attendre d’un tel commis de l’État. Car, si pour un magistrat praticien du droit, la notion de l’autorité de la chose jugée, ne lui dit rien et n’a certainement jamais fait partie du droit qu’il a étudié à l’université, l’on se demande à juste titre, ce qu’on peut attendre d’un tel cadre. À qu’il n’avait plus de bon magistrat au Bénin pour être nommé à ce poste.

Et c’est curieusement cette malédiction dans les affaires domaniales sous la Rupture qui se dessine actuellement au tribunal de Calavi où n’eût été la témérité du parquet à respecter le droit, les perdants, les héritiers Gbénontin et Adjovi auraient influencé le procureur à tourner dos à sa mission républicaine.

En introduisant une procédure de tierce opposition, les héritiers Gbénontin et Adjovi, déboutés partout, se croyaient toujours fondés à bloquer l’exécution de la décision rendue par le tribunal au motif qu’ils ont l’argent et les bras longs dans le régime.

Mais ne pouvant pas intimider le parquet de Calavi par ce langage de rue, ils promettent de frapper à toutes les autres portes pour parvenir à leur fin. Aussitôt, comme pour confirmer leur intention, c’est une certaine presse qui met en couverture le chantage. Une version bancale et étriquée de l’affaire. Mais comme le droit est une science et la vérité est difficile à travestir, c’est dans le développement du sujet qu’on retrouve le bien-fondé de la position de la partie gagnante au procès.

La tierce opposition n’est pas suspensive de l’exécution d’une décision de justice. Première année de droit à l’université. Donc le parquet de Calavi n’invente rien. Il doit prêter main forte à l’exécution de cette décision de justice. Laquelle va aider à décourager les « Gaymans » des affaires domaniales dans leurs crimes quotidiens d’abuser des paisibles populations avec leur atout favori d’avoir des relations dans tous les milieux.

On était là à attendre de voir quelle serait la seconde carte que les perdants mettront sur la table quand le parquet général de Calavi flanque le représentant de la partie gagnante, d’une convocation pour se présenter à son cabinet le 06 avril prochain. Le même jour de l’audience devant le juge de la chambre des procédures diverses.

Pourquoi cette convocation ? Et pourquoi ce même jour? Est-ce la continuation de la menace d’utiliser tous les moyens pour tordre le cou à la loi? Que peut bien être en train de préparer le parquet général ? La journée du 06 nous révélera les dessous de cette affaire judiciaire qui reste un défi pour le président Talon. Déjà qu’on dit de sa Cour spéciale des affaires foncières qu’elle est venue avec un pied cassé, donc pas trop crédible avec ce Victor Fatindé très peu qualifié pour ce job.

Le problème des affaires domaniales en République du Bénin relève plus du comportement des magistrats que de celui des truands qui les instrumentalisent. Et c’est bien à ce niveau que le président Talon devra frapper fort voire très fort s’il veut réellement laisser des traces. Car les crimes dans le foncier font plus de victimes au Bénin que tous les autres maux réunis. Ce dossier de Cocotomey-Hlaba-Daho aura le privilège d’être l’exercice d’application de la volonté ou non de notre justice de soutenir le président de la République Patrice Talon dans ses services au peuple béninois.

Et nous allons le suivre comme du lait sur le feu.

Aboubakar TAKOU

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