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Rdc#Bénin/les leçons d’une élimination inévitable : Le Bénin n’avait aucune chance à l’étranger devant Tshisekedi en personne au stade

(Mais le message de Nabil Djellit doit être pris au sérieux par les acteurs du football béninois)

Après s’être planté sur les deux objectifs à lui assignés, la Can 2022 et Qatar 2022, le technicien français des Écureuils, Michel Dussuyer, ne devrait plus attendre d’être viré avant de déposer lui-même sa démission.

Car dans le monde du football béninois où l’instinct paternaliste de nos dirigeants est malheureusement plus prononcé que la sanction, la vertu à la place des jeux de coulisses pour tenter de gagner des matches décisifs mieux ailleurs que sur le terrain, le risque de vouloir reconduire Dussuyer, est grand.

Déjà qu’au micro de nos confrères de Canal plus, le technicien français semble pas écarter toute idée de démission. À moins de lui expliquer ses limites par un dessin afin qu’il réalise qu’un bon coaching consisterait à ne pas sortir Sessi d’Almeida et continuer de garder en errance sur le terrain, Jordan Adéoti.

Pour le penalty fabriqué, c’est le contraire qui allait étonner. Les Béninois ne jouaient pas chez eux. Mieux, la discussion se passait devant le président congolais Félix Tshisekedi lui-même, qui n’allait pas se laisser humilier devant son peuple dans un contexte politique qui pue la présidentielle en vue.

Le Bénin était donc mal barré puisqu’il avait déjà raté sa chance de qualification fasse à la Tanzanie ici à Cotonou.

Même Dieumerci Mbokani était surpris que l’arbitre siffle un penalty dans son accrochage supposé avec Khaled Adénon. Mais il fallait que l’arbitre siffle quelque chose pour justifier les précieux coulisses du rugueux monde du football.

Au Bénin de tirer les leçons de ces deux éliminations pour comprendre que les qualifications se jouent en premières journées surtout à domicile.

Retenons tout de même que cette ratée de Kinshasa aura le mérite de nous faire toucher du doigt la nécessité de fouiller partout pour donner à l’équipe nationale des finisseurs de métier. Jodel Dossou aura beau faire des débordements spectaculaires, il lui faudra tout sauf le finissant et grabataire Poté pour loger le ballon dans la lucarne de l’adversaire.

Mention spéciale pour la jeune pépite au dossard 04. Ce jeune présente de très beaux arguments pour le rayonnement de notre team.

Aboubakar TAKOU

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