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Politique

Libération de Réckya Madougou, Joël Aïvo et consorts : LA CONDITION DU CAMP TALON

(L’honorable Eustache Akpovi dit haut et fort ce qui est caché)

Alors que la famille Les Démocrates (LD) prie tous les dieux pour avoir du président Talon la libération de leurs camarades Réckya Madougou, Joël Aïvo et consorts, le député du bloc de Talon, Eustache Akpovi, au détour d’une émission avec des journalistes de BL TV, accuse les députés LD d’être à la base de la situation de leurs camarades.

Pour le député Br qui répondait aux questions de Akkilou Yacoubou, le processus de libération des prisonniers était déjà enclenché. Les membres de la famille mouvancière avaient déjà acté cela. Mais dès que les députés LD ont appris les tractations en cours pour la libération de leurs camarades, ils se sont empressés de déposer une proposition d’une loi d’amnistie. Or ils savaient très bien n’être pas en nombre pour faire aboutir une telle proposition. Mais ils ne voulaient pas non plus que la Rupture profite des retombées d’une telle initiative. En déposant donc cette proposition, ils s’attendaient selon l’honorable Akpovi, à mettre ces libérations sur leur compte renforçant ainsi leur influence politique et leur aura au niveau des populations. Une ruse que la Rupture a vite comprise et a remis les choses à leur place. Car, en politique, il ne faut jamais travailler pour son adversaire.

À la question des journalistes de savoir ce qui est maintenant envisageable pour la libération de ces prisonniers, Eustache Akpovi exige des députés de l’opposition de retirer d’abord leur proposition de loi. Comme ça, ce sera à la majorité de prendre toutes les initiatives pour la libération de ces prisonniers.

Car, même si cette exigence frise la crème de la dictature, dès lors que c’est la condition, pour la liberté de leurs camarades, les députés LD n’auront rien à perdre à retirer une loi qui n’a depuis rien produit. C’est devant Dieu que la dialectique de la défense est possible. Pas devant le diable où il faut juste faire sa volonté pour vivre. Au sage, peu de mots pour le faire bouger.

Aboubakar TAKOU

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