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Politique

Macky Sall-Karim Wade, Talon-Madougou-Boko : MÉFIONS-NOUS DE LA POLITIQUE !

(Qui vous dit que Réckya Madougou ne sera pas la candidate de Talon en 2026 ?)

C’est en contestant de la plus vilaine manière les rêves de l’ancien président Abdoulaye Wade, que Macky Sall est parvenu à se frayer le chemin du palais présidentiel en 2012.

Jeux de pouvoir obligeant, comme Talon et Réckya Madougou, il décide d’envoyer le fils Wade en prison en mars 2015 pour «enrichissement illicite». Mais contrairement à notre pays où l’indignité, la corruption ont tôt fait de noircir la face des gardiens du Temple : il n’y a ni autorité religieuse, ni chef traditionnel ou tête couronnée pour intercéder auprès de Talon pour la libération de Madougou et Aïvo comme cela a été le cas de Macky Sall – Karim Wade au Sénégal.

Le fils Wade restera comme Léhady Soglo en exil jusqu’aux assises politiques tant souhaitées ici par l’opposition béninoise.

Et c’est par le truchement de ces assises que le petit Wade a pu être en mesure de déposer sa candidature. Malheureusement pour lui, sa double nationalité franco-sénégalaise n’a pas été à son bénéfice devant l’institution constitutionnelle sénégalaise.

Et comme c’est toujours la France aux commandes en Afrique, elle décide de retirer sa nationalité à Karim Wade pour apte devant l’institution constitutionnelle sénégalaise. Mais pour que cette nouvelle astuce réussisse, il fallait un coup pour mettre K.O le processus électoral en cours. Chose facile, Macky Sall qui voit que son propre candidat, Amadou Ba, chute de jour en jour dans les sondages au profit de l’opposition, invite les députés proches de Karim Wade pour aider à la réalisation de son coup d’État institutionnel.

L’opposant farouche d’hier est devenu le frère de circonstance pour qui on veut tout faire, même s’il faut mettre en péril la vie du pays.

De membre loyal de l’opposition, Wade est présentement l’adulé, le frère de sang de Macky Sall pour faire la fête à Sonko et compagnie.

C’est cela la politique. Olivier Boko qui était à la table, dans les couloirs du couvent Talon quand le sort de Réckya Madougou a été pensé, écrit parce qu’elle ne la jouait pas en petite fille gentille de la galaxie Talon en 2021, peut se retrouver dans une position très inconfortable. C’est la politique. Le jadis frère de sang peut à tout moment devenir le coq de sacrifice pour les fétiches de la réconciliation et de la réhabilitation de Réckya Madougou par l’ami intime de son feu père, Madougou plutôt connu sous le pseudo, monsieur le maire.

Méfions-nous donc de la politique et sachons raison gardée quand des hommes se parlent mal en politique. Ils sont de futurs amis et frères.

À méditer avant de prendre certaines positions à leurs côtés.

Aboubakar TAKOU

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