L’étau s’est totalement resserré autour des complices de Tigri. Kémi Séba et Sabi Sira Korogoné ont perdu, depuis hier, leur sérénité. Ils ont raison. Cette affaire de mandat international décerné, fait trop mal.
Par définition, voilà ce que dit ce papier à travers son effet sur les fugitifs. Le principal effet de ces mandats d’arrêt est, a priori, d’empêcher les fugitifs de se balader en hommes libres, de se rendre dans un État ayant adhéré au statut de la CPI. Car les pays parties à ce statut de la CPI sont obligés d’exécuter les mandats d’arrêt décernés en mettant la main sur les personnes recherchées.
Ces mandats limitent drastiquement la capacité de Kémi Séba et de Sabi Sira Korogoné à remuer leur queue partout. Seuls les États voyous et commanditaires du crime, à la charge des fugitifs, prendront le risque de les garder sur leur sol. Voilà pourquoi les deux Béninois ont été choqués d’apprendre que le parquet spécial de la CRIET a pris cette mesure.
Cette annonce a mis en ébullition les neurones dans la tête de Korogoné, à tel point qu’il s’est vu candidat pour remplacer Talon en 2026. Le truc a sonné dans sa tête comme un obus. Le semblant de sérénité l’a quitté. Korogoné a tout perdu de son rêve de devenir quelqu’un à Cotonou.
À suivre.
Aboubakar TAKOU



