(Ils ont simplement trahi Ajavon, Koutché, Soglo et les autres)
Toi jeune qui pèche par naïveté et même par ignorance en les jouant grand opposant et Résistant sur la toile par ton clavier. Cesse de gaspiller ta haine si ton fort a toujours été de haïr.
Ton combat n’a plus d’objet. Il n’a plus de sens. Les brouillons et petits profiteurs de petites situations, ont déjà tué ta lutte en allant bousillé les décisions de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Ils n’auraient jamais pris le récépissé du ministère de l’Intérieur, signant ainsi leur entrée dans le registre des adhérents aux réformes du système partisan voté par des députés à qui ils nient d’ailleurs, la légitimité de représenter le peuple béninois.
Mieux, ils n’auraient dû jamais déposer de candidature à cette présidentielle sous le format défini par ce code électoral voté par des députés qu’ils disent avoir été nommés par le président Talon.
On ne demande pas une chose et en même temps, son contraire. Il n’y a que l’ancien ministre Ganiou Soglo qui, s’il était à Cotonou pouvait aujourd’hui parler de résistance. Il n’y a eu que lui qui ait eu une posture défendable par les institutions de la sous-région.
Le professeur de droit constitutionnel Joël Aïvo et Réckya Madougou dans le rôle de fille de l’ancien président Boni Yayi, ont non seulement trahi Sébastien Ajavon, Komi Koutché et les autres, mais ils ont simplement été victimes de leur inexpérience et d’un favoritisme de gamins gourmands et avides du pouvoir.
En allant défier Patrice Talon dans sa zone de confort, soit ils n’ont aucune intelligence à faire valoir, soit ils ont été de mèche avec ce dernier pour se faire éliminer avant même que la lutte ne commence.
Peut-on encore faire confiance à ces hommes ? Des jeunes qui, par leur cupidité naïve, ont grillé tout ce qu’il restait de juridique à la lutte.
C’est d’ailleurs le statut de professeur de droit constitutionnel du professeur Aïvo qui le culpabilise davantage. Lui au moins sait très bien ce qu’on dit.
A-t-il pris de l’argent quelque part pour conduire Réckya Madougou et les autres dans les labyrinthes d’un jeu contre la légitimité de la lutte contre la Rupture ?
Il reste encore seul à répondre sincèrement à cette question. Malheureusement qu’il ne cherchera jamais à en parler.
Peut-être même que certains ont des preuves pouvant le confondre et libérer les jeunes esprits fragiles qui croient encore naïvement à une lutte qui n’existe même plus dans la tête du professeur lui-même.
On n’a pas besoin d’un diplôme de droit pour comprendre ce minimum qui est que c’est le groupe à Aïvo et Madougou qui a tué cette lutte et donné des raisons à la Cedeao de valider la présidentielle du 11 avril prochain.
Maintenant, si quelqu’un a le don de gaspiller sa haine, il peut toujours faire semblant de jouer aux écervelés en cherchant à remuer ses oreilles comme un chien.
Une bonne force de police et une justice contre le terrorisme sont là et s’ennuient gravement d’ailleurs.
Talon ne prône pas la paix par peur des agitateurs stériles. Il plaint juste les innocents qui tomberont comme des cons, dans le piège.
Aboubakar TAKOU