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Afrique Politique

Poste de Représentant Spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du Secrétaire général des Nations Unies : Les raisons du cuisant échec de Boni Yayi

03 candidats béninois au départ, et 00 à l’arrivée pour le poste de Représentant Spécial pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel du Secrétaire général des Nations Unies. Trois Béninois étaient en course pour ce poste.

Il s’agit de l’ancien Président Boni Yayi, le ministre Aurélien Agbénonci et l’ancien fonctionnaire des Nations Unies à la retraite Arnauld Antoine Akodjènou qui ont vu leurs candidatures rejetées pour cette mission qui devrait leur permettre de promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité dans cette région. Pas de perchoir régional pour le président Boni Yayi qui devrait continuer à traîner sa bosse dans ses sorties politiques et autres.

Ce sont les antécédents de Boni Yayi qui ont sûrement joué en sa défaveur lors de la sélection pour le poste de Représentant Spécial, selon Les Pharaons. Avant de justifier que les Nations Unies sont connues pour leur neutralité et leur impartialité, et l’historique politique d’un candidat est un critère important dans leur choix. En d’autres termes, c’est l’analyse du parcours politique de Boni Yayi qui aurait contribué à son échec comme sa gestion du pouvoir d’Etat. Examiner minutieusement, l’ancien Ministre mozambicain des Affaires étrangères, Leonardo Simão, a été préféré à lui.

Un cuisant échec quand on voit que c’est un ministre qui lui ravit la vedette lui, un ancien président de l’Union africaine, avec une expérience de 10 ans au pouvoir et ayant eu à rencontrer en son temps les grands hommes de ce monde.

Un échec de plus à ajouter à sa magique collection où on peut retrouver son échec en 2016 pour le candidat du Bénin pour le poste du secrétaire général adjoint des Nations Unies pour la mise en œuvre de la Cop 21, attribué à l’ancien ministre de l’habitat et de l’environnement, Luc Gnacadja. Le président Talon a préféré quelqu’un d’autre. Certainement après le pamphlet de Albert Tévoédjrè contre Yayi, afin que les gens ne se laissent pas attendrir par l’ex-président Boni Yayi.

Tout cela n’est que la résultante de cet activisme de l’ancien président qui ne veut pas prendre de la hauteur, se mettre au service de la Nation au lieu de continuer à aller de gauche à droite au pour la défense de ses propres ou dire faire de la politique. Apres 10 ans de pouvoir, on se repose, on donne de conseils aux autres, on guide son successeur au lieu de lui mettre les bâtons dans les roues ou carrément on devient un bon père qui égaie la journée de ses petits-fils.

Et tant qu’il en serait ainsi, la sagesse n’y a pas dans ce sens, ce sera difficile de voir les autorités du pays l’accompagner à obtenir ces postes de références qui lui échappent depuis des années malgré son dynamisme. En tout cas, Yayi doit comprendre qu’il doit changer de fusil d’épaule pour voir les postes des Nations Unies. Auquel cas, sa grande vadrouille continuera sur le plan national.

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