Présidentielle 2026
Les raisons du rejet des recours de Woroucoubou et Goundi par la Cour constitutionnelle*
La Cour constitutionnelle a rendu ce lundi une décision ferme en déclarant irrecevables les recours de l’He Habibou Woroucoubou et Karim Goundi, relatifs au contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle de 2026. La haute juridiction a motivé sa position par un dépôt des requêtes en dehors du délai légal strict.
La décision de la Cour s’appuie sur une disposition claire du Code électoral. Le délai imparti pour introduire un recours concernant le contrôle des parrainages était strictement limité à 48 heures et a expiré le vendredi 24 octobre 2025 à 10h30. Conformément à la loi, tout dossier déposé après cette échéance ne peut faire l’objet d’un examen au fond.
Or, selon la Cour, Woroucoubou a saisi la juridiction le samedi 25 octobre, et Goundi le dimanche 26 octobre. Ces deux actions sont donc intervenues après la date butoir, rendant les requêtes irrecevables sur la base d’un vice de procédure incontestable.
En statuant de la sorte, la Cour constitutionnelle n’a pas eu à se prononcer sur le bien-fondé des arguments avancés par les deux requérants contre la régularité des parrainages. La décision met uniquement l’accent sur le non-respect des règles de procédure, soulignant le caractère impératif des délais en matière électorale, où la célérité et la sécurité juridique sont primordiales.
Ce rejet pour cause de forclusion illustre la rigueur procédurale qui entoure le processus de la présidentielle 2026 et envoie un signal fort sur l’importance du respect du calendrier électoral établi par le Code électoral.



