Sorti du gouvernement de son propre chef par une lettre de démission malheureusement acceptée par son patron, Oswald Homéky aura trahi l’espoir des vampires qui s’attendaient à se désaltérer du sang bien chaud de la Rupture. Ayant constaté que le jeune leader n’a pas fait dans leur jeu, ils changent maintenant de fusil d’épaule.
Homéky hors du gouvernement, ils s’attendaient à ce que le jeune politique commence par distiller des propos malencontreux contre le gouvernement et plus précisément son chef. Mais il les a trahis. Il prend plutôt son temps de vacances gouvernementales pour travailler à renforcer son parti, l’un des partis politiques de son leader dans les zones sous son contrôle. Le jeune leader de l’UP le Renouveau a changé de vie mais n’a pas changé d’objectif. Il travaille toujours à la conservation du pouvoir par la mouvance rupturienne après le départ de celui qui est son père, Patrice Talon. Pour ceux qui sont dans son intimité, sa conviction n’a été pas ce qui l’a poussé à enfreindre la rigueur du système partisan, son rêve de voir l’unanimité autour d’un seul candidat à la maison Rupture, n’a pas changé. Personne n’embêtera le président Talon à son départ du pouvoir. Et c’est pourquoi Oswald Homeky est toujours prêt à tout pour que le rêve de son leader de se voir succéder par un homme de son camp, se réalise.
Un tort causé à la logique de ceux qui jouissaient à l’idée de voir sa lettre de démission acceptée par Patrice Talon et qui devrait sonner comme une rupture de ban entre les deux hommes. C’est donc cette absence de tension qui les pousse aujourd’hui à vouloir créer un tsunami dans un verre « Talokpémi » en parlant de procédure d’audit et la comparution fantomatique des opérateurs économiques qui ont exécuté des marchés de construction de stades. Un pur canular pour étancher le soif de voir un peu de division dans la maison Rupture. Et pour atteindre leur objectif, les charlatans et metteurs en scène de films de tremblement de terre politique, ont tôt fait de désigner l’homme administratif du président Talon, Johannes Dagnon comme le « Migan » désigné pour couper la tête au jeune ministre par des séries de missions d’audit partout où son département ministériel a couvert des travaux publics. Ils ont juste oublié que sous la Rupture, les ministères sont déchargés de la gestion des gros marchés.
Il faut qu’ils inventent plus. Dire par exemple que l’ancien ministre est à la quête de deux litres du sang de son père et patron pour nourrir ses fétiches d’Adja. Peut-être que cette tr
