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Politique

Propos inventés et mis sur le compte de Djogbénou par un pseudo journal : La bêtise de trop à sanctionner

  • L’Odem déçu, prend ses responsabilités
  • Les victimes et les professionnels des médias attendent la Haac
  • Le parquet de Cotonou attendu pour libérer les lecteurs de cette avalanche de ‘‘UNES’’ sans contenu
    (Le président Djogbénou fait un point de presse ce jour)

Pendant que les efforts des professionnels des médias sont à la professionnalisation et à la purge, il y a certains individus qui se prennent pour de pseudo journalistes en bafouant tout ce qui a d’éthique et de déontologie dans le métier. Des gens qui pensent qu’un journal ou un écrit périodique est là pour mettre à mal la cohésion nationale ou pour des règlements de compte ou pis inventer ou écrire ce qui n’a jamais été.
C’est ce qu’illustre, dans sa livraison n°418 du lundi 15 avril 2024, un supposé journal intitulé « Aujourd’hui au Bénin » qui a titré en manchette : « Course à la Marina : Je serai candidat même sous le crépitement des armes », clame Djogbénou (Voici comment il place ses pions au sein de l’UPR/Ses avances aux cadres du Plateau d’Abomey). Un écrit gravissime qui a automatique suscité un démenti formel de la Cellule de communication de l’Union progressiste le Renouveau qui a qualifié ces écrits de propos polémiques attribués au président Joseph Djogbénou. Et c’est à raison à l’analyse de ce qui a été écrit par ce supposé journal dans sa Une sans contenu. Car on ne peut que dire que l’auteur de cet écrit est non seulement en mission pour nuire mais aussi surtout pour déstabiliser la cohésion nationale à une période où un véritable média ne saurait s’inscrit dans une dynamique visant à susciter des troubles. Ce qui mérite que son auteur soit traqué jusque dans son dernier retranchement afin qu’il serve de cobaye pour ceux qui ont des envies de ce genre. Car il faut décourager cela parce que ça ne répond à aucune norme du métier.
D’ailleurs on comprend la prompte réaction du gendarme des médias en matière d’éthique et de déontologie, l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (ODEM) qui dans son auto saisine N°001-04*2024/ODEM09, a condamné les propos violents, calomnieux et d’incitation à la haine éthique, diffusés par « Aujourd’hui au Bénin ». Au-delà des différentes violations évoquées, il « …exhorte le public à faire foi aux médias dont l’existence légale est actée par décision de la HAAC et dont le contenu respecte les règles éthiques et déontologiques de la presse béninoise. Il invite les professionnels des médias à ne jamais relayer des informations incitant à la haine éthique ou raciale, au régionalisme ou à la violence. Par ailleurs, l’Observatoire sensibilise tous les web activistes et les créateurs de contenus à faire preuve de responsabilité, de vérité et de rigueur dans la diffusion des informations sur les réseaux sociaux. La paix et la stabilité de notre pays n’ont pas de prix. »

Et de la réaction de la Haac

A travers sa Décision N°21-013/Haac du 13 mars 2021 portant publication des journaux et écrits périodiques ayant une existence légale en République du Bénin, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) a donné quitus à 81 quotidiens, 08 hebdomadaires, et 04 bihebdomadaires d’exercer au Bénin. Mais au-delà de ces journaux et écrits périodiques légalement reconnus par la Haac, il y en a qui fonctionnent sans l’aval de la Haac. Ce qui laisse le champ libre aux écrits sans aucun respect du code d’éthique et de déontologie, surtout aux dérapages avec des Unes sans contenus qui inondent tous les matins la toile. Une nouvelle filière qu’ont trouvé certains pour gruger, faire hanter, intoxiquer, etc. Une dynamique dans laquelle s’inscrit ce supposé journal intitulé « Aujourd’hui au Bénin ». Et au regard des dangers que peut véhiculer de tel, la Haac doit déjà commencer à penser à une véritable recette pour déparasiter la presse béninoise de ces brebis galeuses, ces Unes sans contenus qui font plus de mal que de bien. La viabilité et la vitalité des médias dépendent d’une action dans ce sens. Car si on connait les journaux et écrits périodiques ayant une existence légale en République du Bénin de même que les médias en ligne légaux, la lutte ne saurait être compliquée lorsqu’on associera l’Ocrc. Réellement, c’est un aspect sur lequel les victimes et les professionnels des médias attendent la Haac.
Et comme « la peur du gendarme est le commencement de la sagesse », la Haac fait appel à la justice pour que le parquet de Cotonou trouve la bonne formule pour libérer les lecteurs de cette avalanche de ‘‘UNES’’ sans contenu. Car le mal est profond. Et tout tartempion qui se lève,c’est pour créer sa Une sans contenu. C’est ce que met en exergue cette Une de ce supposé journal « Aujourd’hui au Bénin ».

De toute façon, avec le point de presse du Président du parti Union Progressiste le Renouveau, Prof. Joseph Fifamin Djogbénou annoncé pour ce mercredi 17 avril à 14h, on saura mieux des dispositions prises par ce parti pour cette diffamation et action de déstabilisation de ce supposé journal. Affaire à suivre !

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