(Il pense que son arrestation va lancer un soulèvement contre le régime Talon)
L’ancien président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD), Adrien HOUNGBÉDJI, semble déterminé à entretenir la confusion et le chaos politique en refusant d’accepter la réalité : le PRD n’existe plus depuis sa fusion avec l’Union Progressiste (UP) en 2022. Malgré un rappel à l’ordre ferme du ministère de l’Intérieur, le vieux briscard du parti défunt persiste dans ses illusions, semant ainsi la zizanie au sein de ses partisans nostalgiques.
*Un rappel à l’ordre clair et sans équivoque
Dans une lettre officielle adressée à Gratien Laurent AHOUANMENOU, le ministère de l’Intérieur a rappelé que le PRD a cessé d’exister juridiquement depuis sa fusion avec l’UP pour donner naissance à l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). Cette fusion, enregistrée sous le récépissé définitif N° 061/MISP/DC/SGM/DPPAE/SA du 02 septembre 2022, est conforme à la loi n° 2018-23 portant charte des partis politiques. Le ministère a averti que toute utilisation illégale du nom ou des attributs du PRD expose ses auteurs à des poursuites judiciaires, incluant des peines d’emprisonnement et des amendes.
Pourtant, Adrien HOUNGBÉDJI, dans une réponse aussi longue que confuse, tente de justifier l’inexistence d’une dissolution formelle du PRD. Il brandit des arguments juridiques tirés des statuts du parti, affirmant que seule une décision du congrès extraordinaire pourrait dissoudre le PRD. Une position qui frise le ridicule, car elle ignore volontairement la réalité administrative et légale : la fusion a bel et bien été actée et validée par les autorités compétentes.
*Houngbédji dans la pagaille : entre déni et manœuvres dilatoires
La réponse d’Houngbédji ressemble davantage à un baroud d’honneur qu’à une défense légitime. En invoquant des procédures internes du PRD, il omet sciemment que le ministère de l’Intérieur a déjà tranché : le PRD n’est plus. Ses tentatives pour relancer un débat clos, trahissent une stratégie de diversion, peut-être pour masquer son isolement politique ou pour maintenir une influence au sein d’une formation qui a évolué sans lui.
Pire, HOUNGBÉDJI propose une « solution amiable » avec le président de l’UPR, Joseph Djogbénou, suggérant une révocation de l’accord de fusion. Une manœuvre qui révèle son incapacité à accepter l’évolution du paysage politique béninois. Trois ans après la fusion, l’UPR existe, et les velléités de Houngbédji ne font que confirmer son refus de tourner la page.
*Une attitude dangereuse pour la stabilité politique
En s’entêtant à raviver les cendres d’un parti disparu, Houngbédji ne fait que semer le trouble parmi ses partisans et risque de les entraîner dans une impasse juridique. Le ministère de l’Intérieur a été clair : continuer à agir au nom du PRD, un parti mort et enterré, est illégal. Les menaces de sanctions sont réelles, et ceux qui suivront Houngbédji dans cette aventure risquent gros.
Plutôt que de chercher des subterfuges pour justifier l’injustifiable, Houngbédji ferait mieux d’accepter l’évolution des choses et de chercher sa place dans le nouveau paysage politique, au lieu de s’accrocher à un passé révolu.
La sortie deAdrien Houngbédji est non seulement une provocation envers les institutions, mais aussi une preuve de son incapacité à s’adapter. Le Bénin n’a pas besoin de ces querelles byzantines ; il a besoin d’hommes politiques qui avancent avec leur temps, et non de nostalgiques empêtrés dans leurs illusions.
AY