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Politique

Situation sociopolitique du Niger : Ce qu’il faut comprendre de l’engagement du Bénin

Un coup d’État peut en appeler un autre… ceux qui ont pris en otage aujourd’hui le président Bazoum sont logistiquement en position de force, mais si demain une autre faction de l’armée nigérienne était plus forte et entreprenait un autre coup d’État, l’instabilité va en rajouter à l’insécurité. »

C’est ce qu’a déclaré ce mercredi le Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole du Gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, lors de l’émission Focus sur le thème « Sens et portée de la position de la CEDEAO ». Ces propos illustrent aisément la fermeté de la CEDEAO par rapport aux putschistes du Niger.

Car aujourd’hui, se taire ou cautionner cela, c’est aussi accepter que cela se répète ailleurs demain. Alors, pour que la raison du plus fort du moment ne se propage pas dans la sous-région et n’entraîne une forte instabilité, il fallait donc à la CEDEAO de taper du poing sur la table et demander à la bande à Tiani de se retirer, pour un retour à l’ordre constitutionnel. Une position dans laquelle s’inscrit le Bénin, qui a plus qu’intérêt à ce que la stabilité règne au Niger. D’où son soutien à la ligne de la CEDEAO, obligée d’intervenir militairement en dernier recours, car il ne s’agirait pas d’engager une guerre contre le peuple nigérien, mais simplement d’une action ponctuelle en vue de restaurer la démocratie et la souveraineté du pays.

C’est la bonne marche de la démocratie, le respect du vote des populations nigériennes que le Bénin soutient dans cette position de la CEDEAO. Pas plus que ça ou pour ce que l’on tente de propager dans l’opinion publique. Car, si le Niger devient aussi insécure que d’autres pays du Sahel, l’insécurité grandirait davantage et nous serions obligés de consacrer encore plus de ressources pour y faire face ; ressources nécessaires pour l’amélioration des conditions de vie des populations et la mise en œuvre des projets du PAG.

Pour le Bénin, attaché aux principes de la démocratie et pionnier des conférences nationales en Afrique, il ne s’agit donc pas d’un engagement démesuré, mais d’une mesure ponctuelle à réaliser pour le retour à l’ordre constitutionnel. Agir pour que la démocratie puisse renaître de ses cendres et permettre aux citoyens nigériens de continuer à choisir les dirigeants qu’ils veulent à travers les urnes. Tel est l’engagement du Bénin aux côtés des autres pays de la CEDEAO.

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