Derrière l’École Primaire Publique (EPP) Gare, dans le premier arrondissement de Parakou, un dépotoir sauvage ne cesse de se reconstituer, transformant ce qui devrait être un environnement sain en une décharge à ciel ouvert. Cette situation alarmante est une source de grand désarroi pour les riverains, confrontés quotidiennement aux odeurs nauséabondes, à la prolifération de moustiques et à une insalubrité permanente qui rend leur quotidien insupportable.
Karim, un résident du quartier, témoigne de l’impact direct sur la vie des habitants. « C’est invivable ici. Les mouches, les maladies, et cette odeur constante… nous demandons l’intervention rapide des autorités locales pour assainir cette zone », lance-t-il, exprimant l’exaspération générale.
Face à cette dégradation continue de l’environnement, les autorités locales reconnaissent l’ampleur du problème. Mama Orou Sourou, le chef du quartier Camp Adagbè, affirme avoir personnellement constaté la situation et avoir initié plusieurs actions pour tenter d’évacuer les déchets, mais sans succès durable. Il pointe du doigt l’irrégularité du passage des agents de pré-collecte des ordures, qu’il juge aggravante pour l’état du site.
Mama Orou Sourou estime que la simple sensibilisation ne suffit plus pour changer les comportements. Il lance un appel pressant aux autorités municipales à prendre des mesures fermes et à sanctionner systématiquement ceux qui continuent de déposer anarchiquement leurs déchets. Selon lui, seule une répression ciblée et efficace pourra enrayer ces mauvaises habitudes et améliorer durablement la salubrité et la qualité de vie dans le quartier.
Jean De Dieu TRINNOU