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Politique

Réckya Madougou sous mandat de dépôt à Missérété : Bande d’eunuques, d’atôtônons, de mégères, vous l’avez poussée dans le trou de l’ignorance

Les diplômes universitaires parfois même fabriqués, ne font pas l’intelligence. Cette faculté qui n’est pas l’apanage de tous les êtres, concilie prévoyance, génie et expérience à savoir où on met les pieds.

Madame Madougou n’était pas de texture à monter dans cette arène où les mâles dominants de la basse-cour politique, peinent à trouver leur marque face au coq triplement ergoté Patrice Talon.

En laissant la belle se prendre pour ce qu’elle n’est pas, vous l’avez poussée à poser des pas qu’elle devra assumer seule dans les oubliettes d’une prison de droit commun.

Et, le  » Je ne te laisserai pas Réckya  » du professeur Joël Aïvo, n’est rien d’autre, de mon point de vue, qu’un aveu d’impuissance, d’immaturité politique et de complicité à conduire une sœur dans le mur.

En sa qualité de professeur de droit constitutionnel, Aïvo savait très bien et même mieux que quiconque, que le fait de candidater sous le format actuel de la présidentielle, rendait non seulement caduques les décisions obtenues par Sébastien Ajavon à la Cour africaine de justice, mais déclinait toute leur adhésion à reconnaître la révision de la constitution, le code électoral et la légitimité des 83 députés dits godillots.

Dès lors, pris dans le piège de la disqualification, ils devraient tous savoir raison garder et s’en prendre à eux-mêmes en ruminant en SOURDINE leur infériorité face à Patrice Talon dont le génie maléfique à vaincre dans l’adversité, est parfois digne d’admiration.

Il ne fallait donc plus réfléchir terrorisme. Il ne fallait même plus chercher à troubler l’ordre public ou se mettre dans les liens d’une vilaine entreprise tendant à mettre à mal le côté festif et pacifique de ces élections.

Vous l’avez poussée à croire qu’elle est le glaive qui peut défoncer le cœur en bronze de Patrice Talon. Elle qui n’est qu’une bébé politique, a aussitôt cru que ses dents de lait pouvaient avoir raison de la chair du pachyderme dont la peau porte encore en trophée, des crocs du féroce Yayi récemment vaincu dans un duel à mort dont la fin a été carcérale pour le désormais, « pénitencier de Cadjèhoun,’’ du nom du quartier de l’ancien président.

Au lieu donc de se concentrer sur le mode de défense adéquat pour démontrer que les aveux et témoignages à charge des nommés Georges Sacca et Ibrahim Mama Touré, vous êtes là à ergoter autour de démonstrations abjectes et infécondes sur l’authenticité des captures d’écran de Modeste Kérékou, comme s’il s’agissait de la preuve de l’élément constitutif de la mise sous mandat de dépôt de l’ancienne candidate.

Au lieu de battre en retraite pour vous fondre dans une de ces réflexions, vous continuer par énerver les geôliers de votre championne en carton. C’est bête, et très peu productif en politique.

Réckya Madougou n’est pas une prisonnière politique qui pourrait espérer de gain de son séjour carcéral pour revenir plus forte. Elle a été mise en accusation dans une procédure pénale de droit commun militant pour une entreprise terroriste. C’est trop lourd pour sa petite épaule angélique qui aurait pu faire le bonheur conjugal de mon oncle Dakpè Sossou.

Talon est plus gentil qu’on ne le pense. Vous ne gagnez rien à l’irriter. Vous le rendrez plus méchant en le critiquant et en l’accusant de ce dont il n’est pas l’auteur. Changez de fusil d’épaule ou de stratégie, mes petits cerveaux.

Moi Takou, je souffre déjà de savoir que mon objet de fantasme pour supporter les caprices des réformes économiques en cours dans mon pays, est maintenant en difficulté dans une cellule de cette prison, pour combien d’années, je ne sais.  Je suis triste et affligé.

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