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Société

1er Congrès des transformatrices de l’arachide à Tanguiéta : Les acteurs et actrices se mobilisent pour dynamiser la filière

Dans un contexte marqué par les enjeux de sécurité alimentaire et de valorisation des filières locales, la coopérative de l’Union des producteurs et transformatrices de l’arachide s’est réunie en congrès ce samedi 24 mai 2025, au Centre des jeunes et des loisirs de la commune de Tanguiéta. Cette rencontre stratégique, destinée à réfléchir à l’avenir d’un secteur clé, a rassemblé plusieurs actrices et acteurs de la filière arachide venus des communes de Matéri, de Cobly et de Tanguiéta. En procédant à l’ouverture de ce congrès, le Directeur de cabinet du maire, Kahaled Zoungrana, représentant le maire de la commune de Tanguiéta, Zakari Boukary, a rappelé le rôle de cette culture dans le développement économique. « L’arachide au-delà d’être une culture emblématique, elle représente un pilier essentiel de notre développement économique, social et environnemental pour notre région », a-t-il déclaré. « Nous sommes réunis ici non seulement pour partager nos expériences et nos savoir-faire, mais aussi pour réfléchir ensemble aux défis et aux opportunités qui se présentent à nous. Face aux enjeux climatiques, aux fluctuations des marchés et aux exigences croissantes en matière de qualité, il est essentiel que nous unissions nos forces et nos compétences », a ajouté le représentant du maire. Pour finir, il a réaffirmé la disponibilité de l’autorité communale et de son cabinet à accompagner de telles initiatives.

Au cours de ce rassemblement, plusieurs communications ont été présentées aux participants, notamment la vie associative, l’épanouissement de la femme à travers des activités génératrices de revenus, la cohésion sociale, la co-production de la sécurité, les violences basées sur le genre et la célébration en différée de la fête des mères. Le président de la Coopérative Kouakou Pascal IDANI KASCO a rappelé l’idée de la tenue de ce premier congrès et dresse un bilan satisfaisant. « Nous étions individuels Et nous avons constaté que beaucoup de femmes sont en activité, mais de façon disparate et nous avons réussi à les regrouper en coopérative. Nous avons mené beaucoup d’actions qui, aujourd’hui, nécessitent un point, c’est ce qui a motivé le congrès de ce jour », a déclaré le président. Il se dit très ému parce qu’il ne pensait pas que ce rêve pouvait devenir une réalité. Le président de la coopérative, Kouakou Pascal IDANI KASCO a également profité de cette occasion pour remercier le président Patrice Talon : « Je voudrais vraiment profiter de cette occasion pour dire merci au Président de la République, M. Patrice Talon, qui nous a ouvert les yeux, qui a permis aujourd’hui que nous, les populations à la base, on ne doit pas s’attendre à être recrutés dans la fonction publique. On peut déjà commencer par faire quelque chose nous-mêmes et c’est ce que nous avons commencé ». Pour cette Coopérative qui vient de naître, le président a pour finir lancé un appel à toutes les organisations qui peuvent les soutenir à le faire ainsi qu’au gouvernement.

    Le pays fait face aux attaques terroristes, surtout dans la partie nord. Les organisateurs ont mis un accent particulier sur un thème de communication : celui de la cohésion sociale. Le chef protocole du maire de la commune, présentateur de ladite communication, expose les éléments qui entrent en ligne de compte pour parler de la cohésion sociale. Selon Coutho Marius SINHONGOU, « La cohésion sociale, c’est le fait que pour mieux vivre ensemble, il faut que vous essayiez d’éviter des conflits inutiles, que vous vous exprimez librement, que chacun se sente capable, que chacun se dit, je suis également, je me sens quand même chez moi, je me sens ensemble, je me sens en sécurité, je me sens en paix, en harmonie avec mon entourage ». « Donc lorsque nous avons tous ces éléments réunis, en ce moment nous pouvons parler de la cohésion sociale », a-t-il conclu.

    Plus qu’un simple congrès, c’est une dynamique collective qui s’affirme : celle d’une filière prête à relever les défis pour faire de l’arachide un moteur durable de développement. La fin des travaux a été sanctionnée par la remise des certificats aux participants par le groupe Ewa Africa.

    Alassane IMOROU SANDA

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